Analyse n°344 de Stéphanie Ghuysen - octobre 2018
"Vous prendriez bien un petit cookie, n’est-ce pas ?" Soyons francs, qui parmi nous peut refuser des "petits paquets d’informations" invisibles, inodores, incolores et impalpables ? "Pardon ? Au chocolat et pépites de noix de pécan, vous voulez dire ?"
S’ils ne satisfont malheureusement pas nos papilles gustatives, la plupart d’entre nous les acceptons presque machinalement, sans nous poser de questions. Cela est d’autant plus vrai depuis l’entrée en vigueur de la nouvelle loi européenne sur la protection de la vie privée des internautes : le Règlement général sur la Protection des Données (RGPD). Hélas oui… Vous l’aurez compris. Ce n’est pas de la sucrerie populaire dont nous traiterons dans cette analyse mais bien… des cookies informatiques ! Omniprésents dans notre quotidien virtuel, il semblerait pourtant que nous les méconnaissions.
Alors que nous raffolons de la gourmandise du même nom, le cookie informatique n’a de son côté pas bonne presse. Sans même trop savoir de quoi il s’agit, nous lui accolons une image négative. Il semblerait pourtant que ce jugement ne recouvre qu’une facette de sa "personnalité". Ce petit traceur n’aurait pas que de mauvais attributs, voire constituerait un confort indispensable pour l’internaute surfant sur la toile. Espions et mouchards pour certains, facilitateurs et nécessaires à la navigation sur le Net pour d’autres, qu’en est-il réellement ?
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Stéphanie Ghuysen est animatrice au sein du Pôle Formations chez Citoyenneté & Participation. Elle est titulaire d’un master en sciences de la population et du développement, orientation coopération Nord-Sud.