Analyse n°339 de Naomi Berger - septembre 2018
Les élections communales arrivent à grand pas et elles seront bientôt suivies des régionales. Dans les débats inter-bruxellois, il a souvent été fait mention de la fusion des 19 communes. On parle beaucoup moins d’un autre sujet qui est tout aussi important pour l’évolution de Bruxelles : le territoire métropolitain.
Phénomène "naturel", Bruxelles s’étend territorialement au gré de son développement, comme toute ville en bonne santé. D’un village dans les marécages à une place de choix dans le réseau international, Bruxelles a gagné en population, en activités, en besoins et en influence. Si les frontières administratives n’empêchent pas l’influence grandissante de la capitale, elles en limitent la gestion. Les enjeux sont pourtant nombreux à cette échelle. La mobilité occupe souvent la Une des journaux tant elle semble parfois être chaotique. D’autres thématiques méritent l’attention : des questions environnementales, à la gestion des déchets en passant par la fiscalité et l’aménagement du territoire.
Des initiatives ont déjà été prises pour apporter des solutions au décalage entre territoire institutionnel et territoire métropolitain. Du monde politique est née la Communauté métropolitaine de Bruxelles. Liée à la sixième réforme de l’État, cette dernière n’a pas encore été concrétisée dans les faits. Le patronat s’est également emparé de la thématique et a proposé, il y a dix ans de cela, une Business Route for Metropolitan Brussels, en y ajoutant récemment un focus particulier sur un changement de mobilité. Que peuton espérer de ces démarches et quel contour peut-on donner à ce territoire métropolitain bruxellois ?
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Politologue réorientée dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Naomi Berger s’attèle à décortiquer les questions urbaines avec un intérêt marqué pour sa ville d’origine : Bruxelles