Analyse n°278 de Dimitri Greimers - novembre 2016
Par l’élection, le citoyen délègue les choix de la cité aux décideurs politiques. Mais la "crise de la représentation" 1 pousse à un renouvellement des règles organisant la démocratie. La participation citoyenne est aujourd’hui au centre de la gouvernance. De plus en plus, le citoyen est invité à s’impliquer dans la gestion des affaires publiques.2
Mais au niveau budgétaire, les possibilités d’engagement citoyen restent relativement faibles. Pourtant, le budget est l’outil central de la gestion des organisations publiques. Il traduit de manière chiffrée les ambitions des décideurs durant une période correspondant à une année civile. Il se compose d’une part des recettes, c’est-à-dire de l’argent que l’organisation s’apprête à recevoir, et d’autre part, des dépenses qu’elle souhaite engager.
Une série d’initiatives ont toutefois vu le jour en vue d’associer le citoyen aux choix budgétaires. De l’Amérique latine à notre plat pays, une multitude de projets innovants font leur chemin.
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1 B. Manin, Principes du gouvernement représentatif, Paris : Calmann-Lévy, 1995.
2 M. Lambert, La participation citoyenne au niveau local : différents moyens et des idées pour se lancer, Namur : Union des Villes et Communes de Wallonie, janvier 2007, [en ligne] http://www.uvcw.be/articles/3,14,2,0,1798.htm/, consulté le 6 octobre 2016.
Dimitri Greimers est titulaire d’un master en sciences politiques à orientation Affaires publiques.