Analyse n°100 de Citoyenneté & Participation - octobre 2010
Le logement public en Wallonie est en pleine mutation depuis les nombreuses affaires qui l’ont secoué. Ces problèmes ont été mis sous les feux des projecteurs lorsque le rapport d’audit concernant la gestion de la carolorégienne fut rendu public en septembre 2005 1. Suite à ces évènements, le ministre André Antoine a entrepris une réforme profonde du Code wallon du Logement mais, comme toute réforme, il faut un certain temps pour qu’elle porte ses fruits. Afin d’éviter toutes dérives, nos décideurs politiques, qui ont souvent été accusés de faire du clientélisme, ont revu les critères d’attribution, qui ont été objectivés. Quels sont-ils ? Nous le verrons par après.
Ces critères font partie des principaux changements marquants qui sont intervenus ces dernières années. Un des objectifs est d’augmenter l’offre en matière de logements publics et la diversification de celle-ci2, notamment via les plans d’ancrages communaux. La commune est un acteur essentiel du logement qui peut entreprendre des projets volontaristes en la matière. Pour ce faire, le ministre André Antoine a fixé un objectif de 10% de logements publics dans chaque commune.
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1 « La Carolorégienne, début du séisme des affaires à Charleroi», LaLibre.be, 23/06/2010
2 Article 2 du Code wallon du Logement.