Analyse n°46 de Bernadette Matton - décembre 2008
Un grand nombre d’adolescents sont en difficulté d’apprentissage. Certains d’entre eux, courageux, persévérants et soucieux de bien faire investissent énormément d’énergie dans des stratégies peu performantes. La faiblesse de leurs résultats ne reflète pas la masse de travail dépensée ni les qualités dont ils font preuve. Face à cette situation, ces jeunes se retrouvent pour la plupart découragés, démotivés, stressés et perdent confiance en eux. Ils voudraient réussir mais ne savent pas comment s’y prendre.
Pour remédier à ces difficultés et aux situations de désarroi qu’elles génèrent parfois, certains enseignants de classes du premier degré mettent en place des actions pour aider les élèves à mieux apprendre. Ces actions visent à susciter chez les élèves des démarches métacognitives.
Les paragraphes suivants s’attacheront à définir la métacognition. Ils décriront en parallèle comment certains enseignants1 utilisent cette dimension en classe à travers la mise en œuvre des stratégies métacognitives.
Après avoir décrit les pratiques enseignantes, la dernière partie de l’article envisagera le point de vue des élèves en relatant une part de leur discours2.
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1 Ces professeurs enseignent dans des classes de première et de deuxième année de l’enseignement secondaire général dans des écoles situées à Bruxelles, dans le Brabant Wallon et dans le Hainaut.
2 Le discours des enseignants et des élèves a été enregistré lors d’observations de leçons qui se sont déroulées de mars à juin 2008.