Analyse n°10 de Citoyenneté & Participation - mars 2008
A certaines périodes de l’année, un nuage grisâtre semble recouvrir les agglomérations concentrant logements, activités économiques, loisirs… L’air de ces zones, en plus des composants habituels, contient différents polluants qui peuvent affecter notre santé : dioxyde d’azote (NO2), de soufre (SO2), monoxyde de carbone (CO) et des composés organiques volatiles.
A cela s’ajoutent encore des particules fines provenant de processus de combustion, tels que freins, pneus sur la route, moteurs diesel… A titre d’exemple, le trafic automobile représente 91% des émissions de CO et 89% des émissions d’hydrocarbures ; les émissions de chauffage, 70% des émissions de CO2. L’industrie, quant à elle, rejette principalement solvants et particules fines. Il est difficile de quantifier la part de chaque processus dans la formation de pics de pollution. En effet, chacun contribue au développement d’une part de plusieurs éléments nuisibles. Quoi qu’il en soit, pareil cocktail de polluants ne peut qu’être dommageable pour la santé et l’environnement.
Le pic de pollution est une période durant laquelle le niveau de particules fines dans l’air s’avère particulièrement élevé. Notons que les conditions météorologiques influencent directement ces éléments, augmentant leurs effets ou, au contraire, les atténuant. Deux périodes critiques sont concernées par les pics de pollution. On parle ainsi de pic estival ou de pic hivernal.
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