Analyse n°357 de Solène Houzé - décembre 2018
Réduire son empreinte environnementale est un souci qui gagne chaque jour davantage de citoyens. On essaye de faire de son mieux, pour soi et pour la planète. Cela demande une adaptation pour toute une série de tâches domestiques et de gestes quotidiens (choix de l’alimentation, moyens de transports, zéro déchet, produits d’entretiens naturels, etc.). À l’heure où la répartition des tâches domestiques est encore bien souvent inégalement partagée entre hommes et femmes, il est légitime de s’interroger sur la pression qu’exerce la conscience écologique sur le quotidien des femmes au sein de la sphère privée. Les enjeux des rapports de genre se mêlent alors aux enjeux environnementaux. L’écoféminisme est un courant de pensée qui veut analyser le rapprochement entre ces deux combats. Quels sont donc les fondements de ce mouvement et comment l’action au quotidien pour la nature et le climat s’inscrit-elle dans les analyses écoféministes ? Cette analyse invite donc à discuter des bases genrées nécessaires à une transition verte et durable dans toutes ses dimensions.
Lire la suite de la publication
Solène Houzé est chercheuse au CPCP. Elle est titulaire d’un master en agroécologie.