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Analyse n°214 de Nathalie Dufays - novembre 2014
Villes surpeuplées, logements étroits, pollution, trafic et bouchons, les citadins ont besoin d’air ! Faut-il pour cela obligatoirement filer vers la campagne ? Et s’il était possible de retrouver ce sentiment d’espace et de bien-être près de chez soi ? Cultiver ses propres légumes en ville, mettre les mains dans la terre, avec son voisin et ses amis : la nature est à portée de main, l’aurait-on oublié ?
Certains décident pourtant de la remettre à l’honneur au coeur de nos villes en prenant possession des espaces verts disponibles pour en faire des coins où la nature reprend ses droits. Nous nous intéresserons ici à Bruxelles, où l’agriculture urbaine se développe rapidement ces dernières années. Les derniers espaces en friche de la ville sont investis et transformés en potagers ou jardins collectifs. Mais en quoi consiste l’agriculture urbaine ? Petit tour de potagers pour en comprendre les racines et les aspirations !
S’agit-il d’une volonté de retour à la terre de quelques citoyens en mal de nature ? Ou d’une solution durable aux différentes crises économique, sociale, sanitaire, climatique, auxquelles la société doit actuellement faire face ? Autrement dit, l’agriculture urbaine pourrait-elle, à terme, rendre une ville autonome ou joue-t-elle seulement un rôle d’échappatoire à l’univers urbain ?
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