Analyse n°294 de Marie-Sarah Delefosse - avril 2017
Le 23 juin 2016 restera dans les mémoires, ce mot aussi : "Leave…" Ce jour-là, les Britanniques étaient appelés à se prononcer par voie référendaire sur l’avenir de leur pays dans l’Union européenne (UE). À la surprise et au désarroi général, ils ont fait le choix d’emprunter la porte de sortie : 51,9 % des électeurs ont glissé dans l’urne un bulletin Leave. Une première dans l’histoire de la construction européenne.
Un choix inédit qui amène son lot d’interrogations, sur les origines – "comment en est-on arrivé là ?" –, sur le processus – "comment est-ce que cela va se passer ?" – ou encore sur les conséquences – "qu’est-ce qui va nous arriver ?". Dans une précédente analyse1, nous avons mis en évidence que les raisons de ce choix s’ancraient dans une histoire mouvementée entre le Royaume-Uni et le continent européen ; ainsi que dans un contexte politique interne favorable. Les questions quant au processus et aux conséquences baliseront notre réflexion actuelle, qui nous amènera à penser l’Europe que nous voulons pour demain.
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1 J-F. Boulet, M-S Delefosse, « Aux origines du Brexit, Royaume-Uni et Europe : une histoire mouvementée », CPCP – Collection Au Quotidien, avril 2017.
Marie-Sarah Delefosse est titulaire d’un master en sciences psychologiques à orientation « organisation, travail et société ». Elle est directrice générale de Citoyenneté & Participation