Étude n°48 de Philippe Courteille - novembre 2024
Indéniablement, le numérique a ouvert de nouveaux champs des possibles et des libertés. Que ce soit pour s’informer, apprendre et découvrir, avec un accès aux sources d’informations de toute la planète, pour répondre à la plupart des questions qu’on peut se poser. Une nouvelle liberté de communiquer, de créer, de se former, de s’émerveiller, de travailler à la maison, de gagner du temps, d’être livré à domicile, de s’exprimer de diverses manières… Faut-il encore le préciser, Internet a tout révolutionné jusqu’à permettre à des peuples de se soulever en Égypte, en Tunisie ou à Hong-Kong.
Mais ces nouvelles libertés sont, comme souvent, confrontées à de nouveaux excès. Ceux-ci sont dus, nous le verrons, à différents facteurs comme le fonctionnement des outils, l’impréparation de leurs propriétaires et à la soif de pouvoir et de monopole des GAFAM, BATX 1 ou NATU 2, à une complexité technologique croissante, à l’expression du vice et de la malveillance contenue jusqu’ici par des lois élaborées pendant des siècles ou encore à la naïveté de divers dirigeants. Des excès désormais boostés à l’IA, à se demander si le monde n’a pas ouvert une boîte de Pandore qu’il est désormais compliqué de maîtriser, ou si, à tout le moins, nous ne mettons pas la charrue avant les bœufs dans de nombreux domaines.
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Philippe Courteille est licencié en journalisme et communication de l’ULB. Il a travaillé comme journaliste-réalisateur freelance pour de nombreuses émissions de télévision pendant 25 ans. Il est aujourd’hui responsable de la thématique Médias & Actions citoyennes chez Citoyenneté & Participation.