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Analyse n°175 de Caroline Trufin - avril 2013
Suite aux dernières modifications légales liées à l’enseignement qualifiant et suite également à la dernière publication relative à ce thème1, il semble opportun de pouvoir faire le point sur ce qui a changé, ce qui pourrait encore être modifié et les pistes à explorer.
Les constats du manque criant de main d’oeuvre qualifiée dans notre pays et de l’augmentation du chômage chez les jeunes wallons (55.133 jeunes en janvier 2013, +3,3% en un an2) amènent à diriger le questionnement vers la formation initiale de cette nouvelle génération. Génération qui semble, de plus en plus, sacrifiée sur l’autel de la crise.
Une des réponses probables aux questionnements liés à ce contexte économique difficile, est de demander aux jeunes de mieux se former d’une part, et de demander, d’autre part, aux opérateurs d’enseignement et de formation d’adapter leur offre aux besoins du marché de l’emploi.
La concordance entre l’offre de travail et la demande de main d’oeuvre semble être devenue la toile de fond des discussions et des stratégies politiques depuis 2008.
Cette volonté de la société entre toutefois en conflit avec des stéréotypes persistant sur ces filières d’études, souvent dus à leur méconnaissance et à la seule réputation, souvent non fondée, des écoles les hébergeant.
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1 Tilot, M.,Valoriser l’enseignement qualifiant, CPCP, 2009.
2 Source : Le Forem
