Analyse n°359 de Naomi Berger - janvier 2019
Le football féminin est, jusqu’ici, loin d’enthousiasmer les foules comme son pendant masculin. Si la pratique féminine commence à être considérée autrement qu’avec dédain, les stéréotypes demeurent. Il faut reconnaître qu’un siècle plus tôt, il était encore impensable de voir les femmes exposer leurs efforts sportifs en plein air. Les choses ont évolué depuis, le corps féminin svelte et sportif devenant même un argument de vente.
Cependant, le sport constitue une pratique genrée, offre un miroir de son époque. Doit-on voir dans la différence de traitement entre les footballeurs et les footballeuses un dernier vestige d’une société patriarcale ou un temple sacré jalousement gardé ? À moins qu’on doive se réjouir de ce manque d’intérêt pour le foot féminin, encore préservé des dérives du foot business masculin ?
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Politologue réorientée dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Naomi Berger s’attèle à décortiquer les questions urbaines avec un intérêt marqué pour sa ville d’origine : Bruxelles