Analyse n°198 de Naomi Berger - mars 2014
Un coup de pinceau vert et la voiture devient subitement la meilleure amie de Dame Nature. Tentant, non ? Mais si cela soulage peut-être nos consciences, notre empreinte écologique n’en est pas pour autant allégée… C’est la tendance "greenwashing" !
Le greenwashing n’est pas nouveau et ne semble pas prêt de disparaître non plus. Il est donc d’autant plus important de rester vigilant. Nous proposons, ici, quelques outils pour démasquer ce qui se prétend respectueux de l’environnement sans l’être réellement. On peut, également, se poser des questions sur la régulation de cette publicité frauduleuse : n’y a-t-il aucune limite à l’utilisation de la cause environnementale comme argument de vente ? Aujourd’hui, l’autorégulation domine. Autrement dit, on s’en remet à la bonne volonté des entreprises et des annonceurs. Mais est-ce suffisant ? Si le pouvoir fédéral tarde à se saisir du dossier, les citoyens, eux, veillent, s’organisent… Et réfléchissent. Jusqu’à interroger le bien-fondé de la publicité et sa finalité : la consommation. Peut-on consommer tout en respectant notre planète ? Notre confort n’a-t-il aucune limite ?
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Politologue réorientée dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Naomi Berger s’attèle à décortiquer les questions urbaines avec un intérêt marqué pour sa ville d’origine : Bruxelles