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Analyse n°270 de Naomi Berger - septembre 2016
Aujourd’hui, la confusion est grande autour d’une religion pratiquée par plus d’un septième de l’Humanité. Les violences perpétrées en son nom sèment la suspicion sur tous ses adeptes. Annonces politiques, discours extrémistes ou non-dits, l’islam est régulièrement invoqué sous diverses formules et à différentes fins. Au point que les Belges ont tendance à grossir le tableau. Ils estiment qu’un tiers de la population belge est de confession musulmane alors que cette dernière ne s’élève en réalité qu’à 6 %. Et le soufflé peine à retomber. Dès lors, nous proposons d’éclaircir les notions qui fleurissent dans les médias et les annonces politiques. Il n’y a pas de réalité en noir et blanc. Nous mettrons ici en couleur et en relief les particularités de cette religion vieille de quinze siècles, loin de constituer un bloc uniforme. Des frères ennemis chiites et sunnites aux écoles juridiques en s’attardant sur le wahhabisme et le salafisme, autant de nuances expliquées pour comprendre et évacuer les lieux communs et les généralisations néfastes.
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Politologue réorientée dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Naomi Berger s’attèle à décortiquer les questions urbaines avec un intérêt marqué pour sa ville d’origine : Bruxelles
