Analyse n°279 de Karin Dubois - novembre 2016
Nous connaissons l’euro, le dollar, le peso, la livre, le rouble ou le dinar. Mais nous connaissons moins bien le Valeureux ou l’Epi à moins d’être Liégeois ou Lorrain et… un peu militant.
Nous avons décidé de nous intéresser à ces monnaies locales complémentaires (MLC) pour tenter de comprendre leur intérêt ; pourquoi créer des billets qui ressemblent de loin à ceux du Monopoly ? Qu’est-ce que cela apporte de plus à une cité et ses habitants ? Quelles sont les opportunités auxquelles les monnaies classiques ne répondent pas ?
Quelle est l’ampleur du phénomène ? Son potentiel est loin d’être dérisoire. Il existe actuellement dans le monde à peu près 5 000 monnaies locales complémentaires.1 Un succès qui nous interpelle sur leur existence : n’importe quel groupement de citoyens aurait-il le droit de lancer sa monnaie ? Comment cela fonctionne-t-il ?
Avant d’aborder ces questions somme toute fort légitimes, reposons-nous une question toute simple : au fond, qu’est-ce que la monnaie ?
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1 Voir K. Van Overmeire, « Dynamiser l’économie locale grâce aux monnaies locales complémentaires », Mouvement communal, n°873, décembre 2012, [en ligne] http://www.uvcw.be/no_index/articles-pdf/4610.pdf, consulté le 13 septembre 2016.
Diplômée en Sciences Politiques, en Sciences du Travail et en Communication, Karin Dubois, coordinatrice du pôle Formation chez Citoyenneté & Participation, est une enthousiaste de la consommation et du développement durables.