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Analyse n°134 de Julien Milquet - décembre 2011
Depuis une dizaine d’années, la Belgique, comme la plupart des autres pays européens, est confrontée aux problèmes de l’obésité et du surpoids. En cause notamment : la "malbouffe". De plus en plus en effet, beaucoup de personnes se nourrissent mal faute de temps, de connaissances et d’informations sur la cuisine ou la santé, ou tout simplement en raison de mauvaises habitudes alimentaires. Parallèlement à cela, la nourriture de type "fast-food" se développe chaque jour davantage, drainant avec elle la culture de la "rapidité" au contraire d’une alimentation saine et équilibrée (les produits servis dans les fast-foods étant généralement fort chargés en graisse, sucre et sel). Face à cette tendance générale, il s’est développé depuis quelques années une culture alternative transformée en un vaste mouvement international : le Slow Food, qui met en avant des thématiques telles que le respect du produit consommé et des saisons, le "localisme" et l’aspect social de la production de nourriture tout en n’oubliant pas l’essentiel : le goût et le plaisir de la cuisine.
Cette analyse commencera par expliciter les origines du Slow Food ainsi que ses origines. Elle évoquera ensuite son actualité en Belgique en énonçant certains événements et manifestations concernant cette nouvelle tendance. Le Slow Food sera aussi comparé à un autre phénomène promouvant une alimentation saine déjà connue en Belgique, le bio, avec lequel il partage certains points communs.
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