Analyse n°418 de Axelle Durant - septembre 2020
En cette période anxiogène et exceptionnelle qu’est la pandémie du coronavirus, la grande majorité de la population est dans l’attente, l’interrogation et la crainte vis-à-vis du confinement, de la distanciation sociale, de la propagation de la maladie, de l’avenir des secteurs économique, social et médical…
Ce sentiment d’insécurité entraîne un foisonnement de fake-news, de désinformations et de théories du complot en tous genres. Certaines de ces théories du complot verraient l’introduction de la 5G dans notre pays comme le déclencheur de la pandémie ou le coronavirus comme une maladie créée de toutes pièces ou une machination venue du gouvernement chinois pour affaiblir les pays occidentaux dans la construction de l’économie mondiale…
Le développement de ces théories du complot en cette période spéciale est dû, en grande partie, à une communication manquant de clarté, et exprimant certains doutes de la part des autorités fédérales. Ces mêmes autorités paraissent désolidarisées dans leurs différents niveaux de pouvoir, par les contradictions et incompréhensions apparues lors des premiers instants de la gestion de la crise sanitaire du Covid-19.1
Néanmoins, comment expliquer l’évolution de théories complotistes au sein de la population mondiale en cette phase de confinement, de risque sanitaire et de péril mondial ? Quelles sont ces théories du complot ? Comment expliquer leur création et leur expansion ?
Certains hommes politiques connus à l’échelle internationale sont friands de ce genre de théories du complot, tel que Donald Trump. Quelles sont les répercussions de l’utilisation politique de ce genre de théorie au niveau international ?
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1"Covid-19 : pourquoi tant de théories du complots ?", Les Echos ,[en ligne :] https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-covid-19-pourquoi-tant-de-theories-du-complot-1197579, consulté le 21 mai 2020.
Axelle Durant est titulaire d’un master en sciences politiques ainsi que d’un master en administration publique (FUCaM) et chargée de recherches chez Citoyenneté & Participation.