Analyse n°228 de Naomi Berger - mars 2015
Les récents débats sur le plan de délestage ont mis en lumière les limites de notre approvisionnement énergétique. Alors que la Belgique se trouve face à des choix importants, les températures terrestres, elles, ne cessent de monter. Une réelle remise en question s’impose quant à l’utilisation des énergies fossiles. La transition énergétique devient chaque jour plus urgente. Mais laquelle ?
Réanimer nos centrales nucléaires pour mieux se passer des énergies fossiles ? Une piste privilégiée par le Gouvernement Michel pour remanier notre apport énergétique. Les enquêtes d’opinion privilégient, elles, les énergies renouvelables. À travers ces différents sondages, on perçoit une certaine inquiétude : laisser une planète plus verte aux générations suivantes tout en assurant notre approvisionnement présent. Tel est le défi sur lequel il est intéressant de s’attarder. Plusieurs scénarios ont ainsi été proposés en vue de démontrer qu’une Belgique réellement plus verte n’est pas seulement un fantasme de soixante-huitards. Pour autant, la transition ne serait pas des plus simples. Tant au niveau des investissements que des modes de vie, des efforts importants seraient à fournir : des économies d’énergie considérables, un passage au tout électrique et un financement profondément remanié. Quel avenir énergétique peut-on envisager pour le Plat pays ? Une réflexion dans ces quelques pages.
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Politologue réorientée dans le domaine de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire, Naomi Berger s’attèle à décortiquer les questions urbaines avec un intérêt marqué pour sa ville d’origine : Bruxelles