Analyse n°45 de Citoyenneté & Participation - décembre 2008
De nombreux colloques, études, forums se sont intéressés ces dernières années à la présence importante de la violence dans les médias. La question sous-jacente qui est largement posée est celle de l’influence de scènes de violence (dans les films, dessins-animés, publicités, etc.) sur le comportement des gens, et plus singulièrement à propos des jeunes et de leur développement. Ces études portent essentiellement sur le contenu (la publicité, les films, les jeux), le public-cible (les enfants, les jeunes, etc.), et d’éventuels outils à mettre en œuvre (limitation, signalétique, éducation aux médias, etc.).
Mais qu’en est-il du traitement, ou tout simplement de la présence, des phénomènes de violence, et plus particulièrement du tandem violence/jeunesse, dans les contenus rédactionnels ? A quels mécanismes et contraintes un journal (télévisé, radiophonique ou écrit) est-il soumis pour récolter, analyser et diffuser l’information ? Le choix d’un contenu rédactionnel relatif au couple "violence/jeunesse", et la manière de le traiter, est-il lié à d’autres impératifs qu’à celui strictement d’informer ?
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